dimanche 5 avril 2009

voyage moléculaire dans un néon



Entrer dans le métabolisme d'un objet...//

Une piste de fiction d'objet autour de l'objet néon. Ce qui m'interresse dans le néon est ce qui se passe à l'intérieur. Lorsque l'on allume un néon, c'est le démarrage d'une réaction chimique qui se produit dans le tube: le clignotement à l'allumage, le pétillement métallique que l'on entend avant le "bling" final qui accompagne l'arrivée de la lumière.
La fiction que j'imagine pour cet objet pars des composants de base du tube électroluminescent autrement  nommé néon.
En faisant une recherche sur le mode d'emploi du tube de néon,  j'imagine que la fiction pourrait ici être un voyage au coeur du tube, ou l'on se retrouverait bombardées comme des électrons, ou les sons seraient déformées par l'atmosphère gazeuse qui remplit le tube. Comment un objet  a l'apparence pourtant si modique, à la connotation plutôt négative ( une lumière pas chère et désagréable) peut-il révéler en une fiction sonore, la magie et l'alchimie qui s'y produit a chaque fois que l'électricité y entre?

Pour aborder cette fiction d'objet, je commence par un mode d'emploi : Comment ce simple tube de verre nous éclaire-t-il ?

Dans ce tube blanc, opaque, a l'aspect pourtant banal se déroule à chaque allumage un enchaînement de réactions microscopiques. Il ne faut pas s'arrêter a son allure banale car tout n'est pas dit sur la surface extérieure du tube : peut-être faut-il entrer pour mieux comprendre ... 

EXTRAIT des archives de l'émission Archimède, sur ARTE :
"[...]Dans le tube, Un culot muni d'un contact électrique nous conduit directement à un fil métallique spiralé, généralement en tungstène, c'est électrode. L'éléctrode, a chaque allumage, est parcourue par un courrant éléctrique et chauffe.
Elle émet alors des électrons. Ces électrons sont attirés par la seconde électrode qui se trouve à l'autre extrémité du tube et ils s'y dirigent.
En effet, le tube est empli de vapeurs de mercure, de sorte que les électrons entrent bientôt en collision avec des atomes de mercure. Une rencontre favorisée par la présence dans le tube de gaz rares : de l'argon et parfois du néon, qui ralentissent les électrons et augmentent les chances qu'ils heurtent les atomes de mercure. Lors de la collision, les électrons qui ont acquis de l'énergie, au cours de leur accélération, cèdent de l'énergie aux atomes de mercure qu'ils heurtent. Ces atomes de mercure ne sont pas stables et ils réémettent bientôt l'énergie gagnée sous la forme de rayonnement ultraviolet. Ce rayonnement se propage jusqu'aux parois du tube et c'est là qu'un revêtement fluorescent joue un rôle important : il absorbe les ultraviolets et réémet, à la place, de la lumière visible, celle qui nous éclaire.
Les électrons, une fois qu'ils ont heurté les atomes de mercure, poursuivent leur chemin, reprennent de la vitesse, heurtent des atomes d'argon ou de néon qui les ralentissent, entrent de nouveau en collision avec des atomes de mercure et ainsi de suite jusqu'à l'autre extrémité du tube, où, arrivés sur l'autre électrode, ils sont remis dans le circuit électrique. "


Aurélie Eckenschwiller

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